Concepts artistiques


Description du projet

  • 2005-2012
  • projets
  • art
  • conceptuel
  • expérimental

Différents projets artistiques de tout genre, aboutis ou non, plus ou moins loufoques, mais qui me plaisent tant que je n'ai pas résisté à l'envie de les partager avec vous.

  • Skills

    • imagination
    • scénographie
    • beaux arts
    • dessin de projet
    • maquette 3D

Ceci est un projet de webdesign expérimental. Je prend un thème ( par exemple salon de coiffure, restaurant, fossoyeur... ) et j'imagine quel en serait le site internet. Mais attention pas de limite ici à l'imagination. Je voulais repenser librement le webdesign, sans me laisser limiter aux standards de l'époque. Cependant, chaque template peut être réellement réalisable en site internet. Vous l'aurez compris, ces petits tableaux étranges à la gouache sont donc des essais artistiques plus que des sites web à visée marketing. Mais encore aujourd'hui, je trouve qu'il s'en dégage un enthousiasme de mes débuts comme webdesigner ainsi qu'une jolie étrangeté. Comme si chaque site internet pouvait être une plongée dans un univers portant la pâte d'un artiste.

Je crée cette typographie en posant des lettres majuscules de la police Arial sur une grille du jeu de la vie. Je lance le jeu et je trouve un résultat intéressant à une certaine itération. Je retouche un peu le résultat obtenu pour plus de lisibilité.

Le jeu de la vie est une grille composée de cases noires ou blanches. Grâce à 3 règles simples, les cases peuvent évoluer à chaque tour en devenant noire ou blanche. ( je vous met ici un lien wikipédia sur le détail de cette expérience pour en savoir plus ).

Je me questionnait sur la famille suite au décès d'un parent proche : le rapport entre ses membres, ses limites floues, l'oubli, la transmission, la mémoire et ses déformations subjectives, l'héritage, l'Histoire avec un grand H qui transparait au travers de cette histoire familiale... J'ai alors créé cet "arbre généalogique subjectif" composé des membres de ma propre famille, la façon dont je les vois, la façon dont je comprends tous ces rapports familiaux, tout ce qui n'est pas dit ordinairement dans un arbre généalogique. Je passe par mon histoire personnelle ici comme le ferait Sophie Calle par exemple, mais toujours dans un soucis de parler de ce qui nous concerne tous.

De cet arbre généalogique j'extraie les 14 portraits subjectifs des membres de ma famille et je les présente à la manière d'une gallerie des portraits digne d'un grand manoir familial. ( petite revanche symbolique pour une fille issue de paysans immigrés ).

Les portraits en question sont des photomontages qui représente donc l'idée que je me fait de la personne. Je mélange ce que je sais ( comme des morceaux des photos que je connais de ces personnes. Parfois c'est le seul élément que je connait réellement d'elles en ce qui concerne les ancêtres ) et ce que je crois savoir ( de mon propre jugement ou des dires d'autres membres de la famille ). La "date de naissance" sur l portrait est la date de la naissance de cette représentation subjective. Je laisse "..." pour la date de mort lorsque ma vision aura changé et laissera place à une autre représentation.

Petite coquetterie supplémentaire, le cadre est lui-même dans le thème.

Parfois les couples sont fusionnés car je ne les ai pas connu autrement que dans ce contexte de couple ou bien je ne connais d'eux que leur rapport et pas leur histoire individuelle par exemple. Sur d'autres portraits des morceaux du corps peuvent être manquant, souvent quand leur visage m'est moins familier qu'un autre détail comme leur métier par exemple ).

Ce projet était un exercice de mon école des beaux-arts dont la spécialité est la scénographie. Ici on me demandait d'imaginer une scénographie théatrale et une mise en scène issue de mon interprétation du texte "les oiseaux de fra Angelico" de Tabucci. Tabucci interprétant lui-même à sa manière dans ce texte les tableaux du peintre fra Angelico. J'ai pensé que Tabucci a principalement voulu dire que l'artiste trouve son inspiration dans le réél et que l'oeuvre, une fois créé, devient un élément du réel qui l'influence à son tour. Souhaitant rester fidèle dans mon interprétation à l'intention de l'oeuvre de Tabucci, j'ai proposé une pièce de théatre reprenant l'histoire racontée par Tabucci en insistant visuellement sur les moments d'inspiration.

Les tableaux de fra Angelico étant dotés d'une riche palette colorée et d'une luminosité irradiante, j'ai décidé de représenter les moments d'imagination par des projection très lumineuses de montages vidéo. Ces montages sont des petites animations donnant vie aux 3 oiseaux que décrit Tabucci. J'ai voulu rester la plus fidèle possible aux descriptions faites des 3 oiseaux et j'ai utilisé des morceaux des tableaux de fra Angelico puisque c'est de ces oeuvres que naît l'inspiration de Tabucci. La réalité, elle, est représentée par des éléments factices gris, rendant ainsi plus confuse et poreuse la limite entre imagination et réalité.

Ici je fais un croquis de la scène ou fra Angelico prend une salade pour un oiseau et viendrait prendre cet "oiseau" dans ses mains. Dans un effet illusioniste, l'animation est raccord avec ce qui se passe sur scène.

Voici maintenant 3 photos du test en situation réelle, sur un court extrait de la pièce, de mon concepte scénographique. Tout est gris. L'arbre est sommairement représenté par quelques planches de bois. Les salades elles aussi sont fausses, faites de feuilles de papier. Tout est gris.

Puis vient un moment d'inspiration. Un écran descend derrière l'arbre pour accueillir une vidéo projetée.

Toute la zone de l'écran s'anime. Un oiseau s'est retrouvé coincé dans le feuillage de l'arbre. Fra Angelico vient à son secours.

Ceci est une planche de ma première bande dessinée. Ce huis-clos se déroulant dans le métro parisien, comporte 4 protagonistes caricaturaux qui vont s'adoucir au fil de l'histoire au contacte de chacun. Le changement des personnages est aussi perceptible dans leur représentation visuelle qui évolue donc elle aussi tout au long de l'histoire. J'avais pour intention de laisser traîner quelques exemplaires dans le metro parisien. Cette BD portant un message de tolérance et d'ouverture sur l'autre ( qu'on ne regarde ordinairement même plus dans le metro ) aurait été particulièrement adaptée à cette utilisation.

Une planche de bande dessinée sous contrainte ( OUBAPO ). La contrainte était 3 mots tirés au hasard. Je l'ai réalisée à l'aide de collages et de dessins. La création sous contrainte étant réccurente dans mon travail artistique, je me devais de vous en montrer les premiers essais.

Ici, comme souvent dans mon travail, je m'amuse des mots, je les manipule, je les transforme. Il s'agit donc d'une illustration réalisée à partir d'un poème. Mais le poème lui-même est écrit dans une langue étrangère et je l'ai fait traduire par google traduction en français. Ce qui donne un texte quelque peu énygmatique.

miroir

Il suffit de penser à des choses de regret dans la vie
Plum va tomber
Par exemple, pour voir son bain à l'autre côté de la rivière
Par exemple , le pin est monté à bord d'une échelle
Chose dangereuse est certainement belle
Mieux vaut voir son retour d'équitation
Joues chaudes
Honte . Il baissa la tête , répondit l'empereur
Toujours en attente de son miroir
Laissez-la reposer dans le miroir ont souvent lieu
En regardant par la fenêtre, quand je pense que des choses de regret dans la vie
Plum sera recouvert de Nanshan

Typographie expérimentale que je crée à partir de photos de tasse et coulures de café.

Peut-on entendre la patience ? Quel son fait la paresse ? De ces question poétiques et farfelues est né le projet de créer un orchestre composé de 7 instruments ( inspirés des 7 vices et vertues ). Chaque instrument serait un petit robot produisant du son au touché. Il est doté d'un curseur allant du vice à la vertue correspondante. Son comportement, et donc la game de sons qu'il propose évolurait selon où serait placé le curseur.

Tous ensemble, ces petits robots "instruments caractériels" formeraient avec leurs musiciens un orchestre symbolisant musicalement un individu.

Encore dans les instruments de musique farfelus avec ces instruments utilisant le mobilier urbain pour exister. Je trouve ce projet visuellement déjà si stimulant pour l'imaginaire qu'il pourrait se suffire en dessin de projet sans tenter de réellement les faire sonner. Cependant, j'ai poussé le vice jusqu'à contacter un luthier pour qu'il m'explique comment fonctionne une caisse de résonnance et j'avais fait quelques essais grandeur nature pour voir si le projet était effectivement réalisable ( et oui, ça aurait pu fonctionner ). Vous pouvez donc appercevoir à gauche une maquette du xylobanc puis une harpadaire et un poubourin.

C'est un projet participatif plutôt conceptuel dont le but ( hypothétique ) est de créer la série ultime : mélange de toutes les séries existantes. Ce projet est né de mon appétance au détournement ainsi qu'aux protocoles artistiques. Mais également de façon plus sarcastique, de la sensation que je n'invente rien finalement puisque dans le cinéma et encore plus dans les séries, les "scénarios qui marchent" sont copiés et réutilisés parfois sans grand changement d'un film à un autre. Pour réaliser cette "série ultime", je présente une banque de donnée de génériques de séries (que les participants peuvent augmenter ) que je propose de croiser entre elles en créant un nouveau montage vidéo pour une nouvelle série de niveau 2. On peut ensuite croiser les séries avec des séries déjà croisées ou non et monter ainsi encore de niveau. Pour donner une impression de faisabilité du projet, j'ai présenté un tableau avec le croisement en terme de scénario pour chaque série sur 3 niveaux ( avec une base d'une dizaine de séries ce qui fait une centaine de scénarios ) ainsi que 3 nouveaux génériques vidéos réeelement montés et le petit arbre explicatif du principe que vous voyez ci-dessous.

Workshop où l'intervenant proposait que l'on détourne l'utilisation d'un objet en augmentant ou réduisant significativement sa taille. Le résultat de ce travail devait être la fiche technique d'utilisation de l'objet. J'ai choisi un casse-noisette géant qui servirait de terraformeur. On modifierait le relief des montagnes à notre convenance en utilisant de grosses grues pour manipuler ce "reliefiseur". Il ne reste plus qu'a soupoudrer de quelques sapins ramenés par hélicoptère et c'est prêt ! C'est probablement le workshop qui a le plus influencé ma pratique artistique par la suite.

Principe scénographique scénique inspiré par Pierrick Sorin. Comme lui, je propose une vidéo projection pour faire le décor sur scène. Mais je propose de faire intervenir une part de hasard dans la création de ce décors en live et ainsi stimuler la créativité des acteurs sur scène. Pour cela je propose de créer un programme qui irait chercher des éléments de décors selon certains critères sur google image, les détourerait et les présenterait au scénographe qui placé devant son ordinateur, composerait en directe le décor pour chaque scène. ( j'avais suivi une initiation à la reconnaissance de formes et aux bases de la robotique qui m'ont donné un apperçu de la faisabilité de ce concepte ).

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